Insurrection des Patriotes
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Entre 1837 et 1839, les Patriotes, les canadiens, donc les francophones, se trouvent dans une situation difficile.
Tentant de faire valoir leurs droits, ils sont ignorés par le pouvoir britannique qui contrôle le pays.
Plusieurs centaines de personnes sont emprisonnés par le pouvoir anglais[1].
De la fin novembre jusqu’en février 1839, une série de procès en cour martiale se concluent par la condamnation à mort de 99 patriotes, pour la plupart accusés de haute trahison.
Chronologie
2 novembre 1837
- Assemblée du comité permanent de Québec, qui se déclare solidaire de la Confédération des Six-Comtés.
3 novembre 1838
- Les " Frères chasseurs ", mouvement clandestin qui poursuit la lutte des Patriotes, se mobilisent dans différents points de la Montérégie (Beauharnois, Sainte-Martine, Saint-Mathias).
4 novembre 1837
- Les Fils de la Liberté annoncent la tenue d'une réunion monstre Montréal.
4 novembre 1838
- Proclamation de la loi martiale par Colborne; une centaine de Patriotes à Châteauguay, sous le commandement de Cardinal et Duquet, se rendant à Caughnawaga dans l'intention d'obtenir des armes; Cardinal et Duquet sont faits prisonniers;
- À Terrebonne, la police arrête un Patriote;
- À Napierville, Robert Nelson proclame de nouveau l'indépendance du Bas-Canada devant 700Patriotes en rang.
5 novembre 1837
- Les magistrats interdisent les parades à Montréal.
5 novembre 1838
- Les Patriotes de Beauharnois s'emparent du bateau à vapeur Brougham.
- Les Patriotes de Beauharnois se rendent au Camp Baker.
- à Terrebonne, on conclut un traité de paix entre les Loyalistes et les Patriotes; par la suite, les autorités le renient et arrêtent les Patriotes disperses. 300 Patriotes sous le commandement de Côté se dirigent vers Lacolle ou ils rencontrent les troupes régulières de Colborne, après une demi-heure de combat, les Patriotes sont dispersés, laissant 8 morts.
5 novembre 1837
- Bagarre à Montréal entre les Fils de la Liberté et le Doric Club; les loyalistes saccagent les ateliers du journal patriote de langue anglaise, The Vindicator, et s'attaquent à la maison de André Ouimet, président des Fils de la Liberté et cinq de ses lieutenants sont écroués.
- Mandement de l'Évêque de Montréal contre les Patriotes.
Liste des patriotes accusés
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_108_patriotes_bas-canadiens_traduits_en_cour_martiale
Références
- ↑ Exécution de 12 Patriotes par pendaison, dans les archives de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec. https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/evenements/ldt-107